« Quand la conscience est propre, l’opinion des autres… surtout les pseudos-suprémacistes de ce pays ne compte pas ! ».
Alors je refuse d’être responsable de ce que vous pensez, car peu importe ce que vous jugez, j’écrirai!
Car je suis là où je veux être, raison pour laquelle je suis libre de dire ce que je pense, je ne suis otage d’aucun individu, d’aucun clan soi-disant.
J’essaie donc de mettre une loupe sur ce qui me choque dans l’actualité, les abus et le côté déconnecté des élites et surtout de la jeunesse guinéenne.
Alors qu’on me traite d’ethno-xénophobe, à l’image des racistes européens qui s’empressent d’inventer le racisme anti-blanc pour refuser d’admettre leur haine de l’autre ne m’ebranle pas.
Je dénonce et dénoncerai votre système dont les ficelles restent solidement tenues par votre pouvoir et son clan facho-ethniciste
Et je dénoncerai plus que jamais votre pouvoir irrespirable et vos méthodes insoutenables.
Retenez que les privilèges autour du système d’un État qui rapetisse ses citoyens ne m’intéressent point.
Je ne veux pas y appartenir!
Comprenez cela !
Je ne veux surtout pas appartenir à une classe politique dirigeante, à une faction manipulatrice, dealer et fournisseuse de dose au peuple, pour le rendre dépendant et s’enrichir en le méprisant.
Alors ne perdez pas votre temps!
Votre opinion sur ce que j’écris ne compte pas.
Et vous ne pouvez pas m’imposer une ligne éditoriale, votre opinion et comme vous l’avez fait d’ailleurs avec tous les intellectuels de ce pays qui préfèrent s’asseoir sur une paresse intellectuelle en n’osant plus dénoncer vos manipulations par peur d’être taxé d’ethno-xénophobe aigri.
Journaliste, chroniqueuse, éditorialiste, juriste, politologue, droit-de-l’hommiste engagée, la ligne éditoriale et déontologique de notre site d’information ne sont pas influençables.
Car notre objectif affiché est d’affirmer les principes essentiels relatifs à la déontologie de notre site d’information que sont: l’indépendance, la transparence, l’honnêteté de l’information, et l’expression pluraliste des courants de pensées et d’opinion.
Vous ne pouvez donc pas me faire un procès quant aux choix de mes sujets!
Car j’ai la chance de vivre dans un pays où la liberté d’expression et d’opinion, le pluralisme, le droit à l’information, la liberté de presse et le respect des différents courants de pensées et d’opinion sont garantis par la constitution.
C’est pourquoi je suis libre d’écrire.
Et je ne cours pas de risque d’être enlevée comme mon confrère Habib Marouane Camara, dont la seule faute est le fait d’avoir décidé de dénoncer en tant que journaliste les abus de votre pouvoir.
Un droit que votre régime militaire alimentaire françafricain refuse de donner aux Guinéens qui ne parlent pas votre langage, tout en tentant de les diaboliser, de les mettre en prison ou de les tuer tout simplement.
Malgré cet état de fait, je reste droit dans mes bottes et je refuse d’être responsable de la pensée des autres.
Je suis ainsi prête à encaisser vos coups, parce que j’ai fait le choix de défendre le droit à la liberté d’expression et d’opinion.
Ce choix c’est pour que la démocratie puisse être une réalité et surtout faire du pouvoir guinéen celui du peuple et non celui d’un clan facho-ethniciste à la solde des puissances tutélaires.
J’ai le droit de m’indigner, de dénoncer votre pouvoir hégémonique dominant fondé sur l’ethnocentrisme politique !
Sur ce, j’ai le droit de m’indigner, de m’interroger sur toute question politique, financière, économique, sociale concernant la Guinée et surtout concernant la diaspora guinéenne.
Car je défends des principes et des valeurs et non des individus.
J’ai le droit de porter un regard sur vous et votre pouvoir!
J’ai le droit de porter un regard critique sur ceux qui sont aux commandes aujourd’hui et sur ceux qui veulent aussi l’être dans le futur.
Ainsi, je ne me laisse pas impressionner, ni par votre système élitiste, ethniciste factionnel, hégémonique et népotiste, ni par votre arrogance qui menace la paix, la cohésion sociale et l’enracinement de la démocratie en Guinée.
Je ne suis en aucun cas prête à fermer mes yeux, devant votre mépris et irrespect face à ceux qui refusent d’appartenir à votre système de pillage systématique du pays en vous donnant le droit de décréter qui est patriote, qui guinéen ou pas.
Je refuse d’être responsable de vos turpitudes !
Et je refuse d’être rendue responsable de vos turpitudes, de vos ambivalences, de vos irrationalités, de votre manque d’ambitions réelles pour le pays surtout.
Car, dans l’une ou l’autre, tout est fait pour que rien ne change, pour que les dirigeants ne changent pas et qu’elle justifie la haine, l’invective, la violence pour en sortir.
Votre seul souci aujourd’hui, c’est de chercher à faire triompher la dictature partout au sein de la société guinéenne.
Et étouffer lentement et progressivement toute idée émancipatrice et démocratique qui n’obéit pas à vos règles et à vos visions de la politique guinéenne.
Vous oubliez pourtant que même si vous avez le soutien de certains guinéens adhérent aujourd’hui pour des raisons ethnicistes, pécuniaires et claniques rien n’est gagné d’avance.
Certes votre pouvoir ne s’attache qu’à faire triompher la médiocrité pour empêcher le peuple de réfléchir.
Mais d’autres comme moi, ont fait le choix de la Guinée compétitive, progressiste, unie, solidaire où on ne parle pas de clan, d’ethnie, de région.
Bien évidemment, j’ai déjà fait mon choix !
Ce choix est celui de la démocratie qui a un principe fondamental : « le respect de l’autre, l’interdiction de la violence, la haine à combattre ».
Même si cela parait superficiel pour certains ou utopique ou encore peu important pour d’autres.
Pour moi c’est essentiel et ça nécessite une remise en question régulière.
Et je préfère ce choix qu’au gros mensonge de votre clan au pouvoir.
Je réfléchis, j’agis et assume pleinement mes écrits, mes faits et gestes pour refuser d’être spectatrice de mensonges énormes au plus haut sommet de l’État guinéen.
Loin de tout embrigadement, je refuse de succomber à toute doctrine, à toute pensée unique, à toute idéologie surtout ethniciste, factionnelle et hégémonique..
Par la force de mon esprit libre, je ne peux pas soumettre ma pensée à l’idéologie dominante et je ne vais jamais taire mes désaccords quant aux problèmes de la Guinée et de ce monde.
Même si cela peut parfois me condamner à la solitude ou à votre mépris !
Peu importe ce que vous pensez, j’écrirai !
Alors adepte du camp de la pensée unique, de l’ethno-fachisme en Guinée remettons les choses à leur place, car je n’écris pas pour divertir ou me faire plaire.
Donc peu importe ce que vous pensez, j’écrirai.
Peu importe ce que vous dites,
j’écrirai.
Peu importe ce que vous jugez,
j’écrirai.
Peu importe les circonstances qui conditionnent ma vie dis-je,
j’écrirai.
J’écrirai encore et encore, jusqu’à vider la dernière cartouche d’encre de mon cerveau.
