Crise politique en France:François Bayrou renversé par l’Assemblée nationale lors d’un vote de confiance.

Après le renversement du Premier ministre François Bayrou ce lundi 08 septembre 2025 par l’assemblée nationale, lors d’un vote de confiance, c’est une énième crise politique qui s’ouvre en France. 

Selon les résultats annoncés par la présidente de l’assemblée nationale Yaël Braun-Pivet ce lundi soir: 364 députés ont voté contre la confiance au gouvernement Bayrou, 194 ont voté pour. La sentence était déjà connue : la coalition parlementaire soutenant le président français n’a pas la majorité et les partis d’opposition, de l’extrême droite à l’extrême gauche, ont prévenu qu’ils voteraient non.

Il s’agit bien évidemment d’un résultat attendu mais surtout historique, Bayrou qui n’était obligé de solliciter la confiance des députés français devient ainsi le Premier chef du gouvernement de la Ve République à échouer à un tel vote. 

Patron du parti Modem et allié historique de Macron qu’il a aidé à accéder au pouvoir en 2017, Il a déclaré ceci: « Cette épreuve de vérité je l’ai voulue (…) Le plus grand risque était de ne pas en prendre ». 

Il compte présenter sa démission au chef de l’Etat mardi matin. 

Désormais les projecteurs sont braqués sur le président Emmanuel Macron qui annonce avoir pris acte du renversement de son Premier ministre et  nommera son successeur dans les tout prochains jours. 

Les tractations ont déjà commencé pour trouver le successeur de François Bayrou. 

Il s’agira du troisième Premier ministre depuis la dissolution de 2024, qui n’a dégagé aucune majorité à l’Assemblée nationale et plongé le pays dans l’incertitude.

Une situation inédite d’une France en crise politique permanente depuis l’arrivée de Macron au pouvoir. 

Car en moins d’un an après la censure du gouvernement de Michel Barnier, la France fait à nouveau face à de multiples crises politiques, sociales et économiques sur fond d’une dette colossale. 

Demain,il y a une action de blocage prévue ce 10 septembre en France : « 80.000 gendarmes et policiers seront mobilisés. 

Des actions diverses sont prévues par les mouvements politiques et les organisations syndicales sur tout le territoire allant de blocages de gares, de raffineries, d’axes de circulation à des opérations de sabotages de radars automatiques et des manifestations classiques. 

Et les services de renseignements soulignent la difficulté à anticiper ce que sera ce mouvement « horizontal » et sans chef. 

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