Jean-Luc Mélenchon, leader de la France insoumise (LFI), l’a fait savoir ce mardi 26 août au micro de la radio France-inter. Il voit, selon lui, dans la chute probable du gouvernement un simple épiphénomène. Et il engage surtout la responsabilité du président Macron dans cette crise que connaît la France depuis les dernières élections législatives où le parti au pouvoir n’a pas pu obtenir la majorité nécessaire pour mener à bien les affaires de l’État.
Il faut cependant rappeler qu’une première tentative en 2024 n’avait pas abouti, rejetée largement en commission des lois. Mais Jean-Luc Mélenchon persiste et reste convaincu que la colère sociale grandissante peut faire basculer les lignes cette fois-ci. Car pour lui, le chaos c’est Macron et il compte ainsi engager une procédure de destitution si le gouvernement de François Bayrou tombait lors du vote de confiance prévu ce 08 septembre 2025.
Pour le chef du gouvernement François Bayrou, il s’agit d’un vote de confiance plus que périlleux, puisque non seulement La France insoumise compte pas le soutenir , mais les Écologistes, le Parti socialiste ainsi que le Rassemblement national ont d’ores et déjà annoncé leur intention de ne pas la voter.
Et face à cette situation, le Premier ministre pourrait donc être contraint de quitter ses fonctions.
En effet, il faut noter que la France traverse une crise sociale liée à la gestion budgétaire du pays mais qui au fond a plusieurs facettes: surendettement sur fond d’une crise économique et politique latente qui perdure et dont le gouvernement Bayrou n’arrive pas à trouver le remède approprié pour soulager surtout la population en colère et contenir la colère sociale grandissante.
C’est pourquoi depuis des semaines voire plusieurs mois, s’organisent via les réseaux sociaux des comités locaux, qui se sont donnés rendez-vous pour paralyser le pays, le 10 septembre 2025.. Derrière le mot d’ordre « bloquons tout ». Les protestataires s’opposent entre autres au budget austéritaire de François Bayrou. Et ils sont surtout soutenus par l’opposition et notamment par la France insoumise qui a déjà annoncé son ralliement à ce tout nouveau mouvement.
Quitte à savoir si Macron et son Premier ministre vont pouvoir résister à cette nouvelle tempête politique et à cette colère sociale grandissante.
