Des partis politiques racistes en Europe qui s’assument sans gêne.

Les parti politique raciste de Alice Weidel (AfD) en Allemagne et celui de Marine le Pen en France (RN) assument ouvertement grâce aux médias de surcroît même publics leur racisme et islamophobie. 

Ils n’ont pourtant ni projets politiques fiables, ni options programmatiques. 

Tout tourne autour des idées liberticides, des hostilités vis-à-vis des minorités. 

Pas plus qu’hier à Hambourg une femme mumulmane voilée a été victime d’une aggression physique d’un raciste allemand et s’est retrouvée à l’hôpital. 

Et le vendredi 14 juin 2024 ce sont deux petites filles africaines originaires du Ghana qui ont été victimes d’agressions racistes dans la petite ville de Grevesmühlen, située dans la région de Mecklembourg-Poméranie. 

Des attaques racistes qui prouvent une avancée inquiétante des idées liberticides au sein de nos sociétés.

Le plus inquiétant est le fait que l’extrême droite et les partis qui s’en rapprochent (les droites radicales, le populisme de droite et les partis xénophobes ou anti-immigration, etc.) arrivent à trouver tant d’échos au sein des sociétés européennes qui ont vécu des atrocités graves au XXème siècle à cause de l’idéologie Nazis et ont commis au nom de l’impérialisme mélanophobe des crimes contre l’humanité en Afrique et ailleurs (colonisation et la traite négrière). 

Un idéologie suprémaciste sans fondement scientifique 

À priori « Le racisme, ou encore le suprémacisme dont se vante les partis politiques d’extrêmes droites en Allemagne et en France est une idéologie fondée sur une prétendue supériorité d’une race, d’une ethnie ou d’un groupe d’individus sur d’autres avec, comme corollaire, le droit de les dominer ou de les asservir. Il se manifeste par la mise en avant d’une élite, d’une classe qui est privilégiée par rapport aux autres, conduisant fréquemment à des violences ». 

Et pourtant aucun être de par sa couleur de peau ne peut prétendre être supérieur aux autres et toute supériorité fondée sur la couleur de la peau n’est que chimère, illusion et pure vanité.

La différence de traitement fondée sur la race (couleur de peau) est juste l’œuvre des “white suprémacistes”, impérialistes pour continuer de dominer et assujettir les autres peuples du monde. 

En effet, il existe de nos jours plusieurs études scientifiques basées sur la génétique qui contredisent la notion de race. 

L’une de ses études de chercheurs américains parue dans la revue Science dit ceci: 

« il n’y a pas de race africaine. Nous montrons que la couleur de la peau est extrêmement variable sur le continent africain et qu’elle évolue encore. En outre, dans la plupart des cas, les variants génétiques associés à la peau claire sont apparus en Afrique». 

Ils ont trouvé que des variants génétiques associés à une peau claire ou à une peau foncée sont présents à la fois en Afrique et dans d’autres populations du monde. 

Et avant eux des politologues comme Hannah Arendt dans un de ses livres paru en 1953 traitant les éléments et l’origine des systèmes totalitaires avaient déjà qualifié les théories du racisme de fallacieuses et sans fondement scientifique. Les africains savants comme Cheikh Anta Diop aborderons aussi dans le même sens. 

Donc, ceux qui au nom des théories fallacieuses sur la race humaine sont obsédés, convaincus depuis des siècles de leur supériorité vis-à-vis des autres peuples ne peuvent pas être supérieurs à  africaine de l’Europe. 

Ces racistes n’ont juste pas appris de leur histoire. Pourtant, leurs États ont commis et continuent de commettre encore de nos jours des crimes ignominieux, ils poussent à des guerres, opposent et divisent des peuples, donc bâtissent leur puissance sur le sang des peuples africains.

On ne doit pas pour autant avoir peur 

En temps réel, africains que nous sommes, nous avons tout dans notre univers africain pour changer notre monde, pour ne pas être contraint de faire le choix de l’immigration mortelle, nous faire respecter, en commençant par mettre hors d’état de nuir toute cette élite africaine, subalterne des structures mafieuses du monde occidental. 

Nous devons donc en tant que diaspora africaine agir ensemble pour faciliter la naissance d’une nouvelle élite africaine capable de faire l’Afrique la vitrine du monde en protégeant l’intérêt de nos peuples. 

Car ce n’est pas parce que le xénophobe, le moralisateur, le raciste sont de la race de ceux qui opriment, infatilisent exploitent les autres peuples de la race des opprimés avec l’aide des passoires politiques africaines, des vendeurs d’illusions d’une hégémonie aux fondements neo-nazistes, font d’eux les détenteurs du monopole du savoir, de la pensée, de l’intellect. 

D’ailleurs la « Race », ça ne veut rien dire. En science, ça n’existe pas

Même si les Nazis tout comme les suprémacistes français comme Victor Hugo, Gobineau, des suprémacistes allemands comme Emmanuel Kant, Hegels, lont voulu définir le terme race autrement, lui donner un sens scientifique en écrivant des livres insensés pour légitimer les  crimes de leurs États. 

Une chose est certaine, ils n’arrêteront que le jour où nous commencerons à nous réapproprier de notre histoire, en l’écrivant, en refusant l’aliénation culturelle et surtout en travaillant pour l’émergence économique, sociale de notre continent . 

Car la généralisation du racisme dans les sociétés dites blanches, notamment en France ou encore en Allemagne, aux États-Unis se comprend par la nécessité de défense des structures d’organisations à tous les niveaux, structures étatiques, structures internationales comme l’ONU , le FMI…. pour continuer à assujetir les peuples d’Afriques. 

Alors cette bataille, il faut la mener, c’est le prix de notre liberté, du respect de notre dignité et de notre survie en tant que diaspora africaine.

Pour y arriver il nous faut impérativement commencer par nous débarrasser de toute cette élite africaine, à l’image des actuels tenants du pouvoir en Guinée, qui refusent d’inculquer la culture politique et citoyenne dans l’esprit des guinéens pour les rassembler, les intégrer dans un projet collectif en préférant attiser les conflits dans la division et l’exclusion. 

Aïssatou Chérif Baldé 

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