Les enfants de l’artiste guinéen Élie Kamano, devenu aujourd’hui l’une des voix les plus critiques, cinglante du régime économique de Guinée ont été enlevés hier dimanche 16 novembre 2025 à Conakry, la capitale guinéenne.
À travers cet acte d’un pouvoir militaire guinéen évoluant entre manque de pédagogie politique et démagogie populiste, entre cruauté et mépris, la ligne rouge est affranchie.
Car on a jamais assisté dans l’histoire de notre pays aux enlèvements d’enfants d’opposants politiques.
Il a fallu que l’ancien légionnaire français Mamady Doumbouya arrive au pouvoir pour que les enlèvements des opposants, les parents des opposants et maintenant les enfants, et pour que de telles exactions et arrestations arbitraires soient les normes qui régissent l’État guinéen.
Pire, le refus d’admettre ces crimes ciblés par le pouvoir militaire, prouvent ici à suffisance le degré de cruauté du régime paranoïaque du kleptocrate Mamady Doumbouya.
Une cruauté comparable à celle des fauves
Constitués d’anciens nostalgiques du PDG-RDA, de putschistes, d’anti-constitutionnalistes, de criminels financiers, ils sont atteints par la maladie de la cruauté et de l’indifférence.
C’est pourquoi ils gouvernent la Guinée depuis 4 ans avec fourberie, violence et haine.
Et cette cruauté est comparable à celle des fauves sauvages ou pire d’ailleurs, puisque ces fauves ne jouent pas au lâche, ne tuant que par nécessité.
Or le nouveau monarque guinéen et son clan tuent pour tuer, parce qu’ils ont du plaisir à mépriser les citoyens qui ne pensent pas comme eux.
Une barbarie qui inquiète
Et pourtant cette barbarie, dont une grande majorité de la population guinéenne est victime aujourd’hui inquiète.
Car elle se passe sous le silence coupable des responsables politiques, religieux, de la communauté internationale. Ils semblent être donc tous insensibles aux souffrances et aux mauvais traitements infligés aux personnes opposées à la barbarie du pouvoir guinéen.
Et le silence coupable des anciens opposants tels que le Premier ministre Amadou Oury Bah, le ministre Ousmane Gaoual Diallo devenus les duplices contemporains d’une véritable banalisation de la barbarie démontrent à quel point, la plupart des opposants en Guinée ne sont en politique que pour mettre fin à leur précarité matérielle.
Mais tenez vous bien, ces ténèbres n’auront jamais de nom. Cette cruauté, cette haine,cette injustice, cet égoïsme du pouvoir guinéen, cette indifférence non plus.
Des maux qu’on a délibérément cherché
Ces maux ne se sont certes pas introduits dans notre vie à notre insu, on les a cherché délibérément.
Et tout porte à croire qu’après cette énième tragédie, il est déjà trop tard pour allumer le flambeau, car les ténèbres, cette voie des méchants entourent déjà tel un froid, telle une bouée, telle une solitude à cause d’un seul individu du nom de Mamady Doumbouya; la Guinée.
Le plus abominable est qu’ils sont en train de fomenter, d’entretenir l’idiotie du peuple afin de pouvoir continuer à garder leur hégémonie clanique.
C’est pourquoi ils ne peuvent vivre que de la bestialité, de la cruauté, de l’hypocrisie, du mensonge et des morts.
Et ils n’ont pas pitié de soi même, c’est pourquoi ils brillent d’une telle cruauté et indifférence envers une grande majorité du peuple de Guinée Guinée.
Face à l’esprit borné du régime guinéen, on cherche encore des justificatifs ou encore on fait preuve d’indifférence, il faut dans ce cas admettre que l’on est pas différent des commanditaires de ces crimes en Guinée.
Quant aux soutiens de ce pouvoir exécrable, à défaut de faire preuve d’humanisme, de traiter les victimes avec dignité et décence taisez vous.
Car les victimes ne sont pas vos ennemis.
Et si nous devons combattre une maladie dans ce pays, battons nous contre la plus terrible de toutes les maladies, l’indifférence, votre indifférence.
Les méthodes des tortionnaires de surpassent, celles de leurs prédécesseurs
Les nouveaux tortionnaires de Conakry ont compris que leur méthode est meilleure que celle de leurs prédécesseurs. C’est pour cela qu’ils agissent de manière atypique en infligeant de petits coups bien dosés et répétés aux opposants à leur pouvoir, car cette méthode fait plus de mal et détruit plus que la cruauté virulente et expéditrice.
Et tant que leur responsabilité pénale n’est pas engagée, ils continueront.
C’est pourquoi, il nous est interdit de sombrer dans le pessimisme et la léthargie, qui sont aussi cette cruauté des vaincus qui ne sauraient pardonner à la vie d’avoir trompé leur attente.
Car l’espoir que ce vaillant peuple de Guinée puisse parler d’une même voix, sans division, sans haine est permis. Il suffit juste d’y croire. Et pour ce faire il faut s’atteler à mettre fin à cette impunité infinie et à ce clan au pouvoir ténébreux.
Un changement se fait avec tout l’être. Seuls les ennemis de la République pouvaient vous faire gober qu’un changement puisse avoir lieu sans vous. C’est vous le changement et chaque parcelle de vous vibre merveilleusement dans la mue complète.
Ne voulez-vous pas que tout un-e chacun-e bénéficie, aussi, d’une telle renaissance en Guinée ?
Il s’agit, alors, d’aller pas à pas afin que rien ne soit omis. Que tout soit transmis.
Et cette lutte si difficile contre ce pouvoir ténébreux, peut être gagnée seulement par trois bougies: la vérité, la connaissance, et l’unité des guinéens.
