De nos jours, les imposteurs règnent en maître en Guinée, et ils sont plus que jamais déterminés à être au centre de la gestion des affaires de l’État.
Tout est mis en place par le premier imposteur du pays Mamady Doumbouya, ce pseudo-machiavélien et françafricain de « la kakistocratie anywhere » est devenu en quelques années l’incarnation d’une imposture politique inédite, génératrice d’un continuel despostime idiot.
La supercherie intellectuelle n’échappe à personne
Malgré la construction médiatique et fantasmagorique avec des faux parcours, la supercherie intellectuelle de ceux qui nous gouvernent aujourd’hui n’échappe à personne.
Et c’est pourquoi on sait aussi qu’il est impossible d’être droit-de-l’hommiste et de devenir un Premier ministre qui soutient un putschiste qui sème la barbarie.
Ce sont des gens sans état d’âme, ils sont partout et nulle part et sont de tous les rangs et de tous les pouvoirs. Des artistes déguisés en mendiants, capables de faire un accident mortel, mais restent impunis, des chenilles des réseaux sociaux, ces petits monstres recrutés par la junte capables d’emprisonner un journaliste.
Aujourd’hui pour avoir aussi une part du gâteau et être sous les bons offices du dévot françafricain Doumbouya, ils sont même prêts à dénigrer, invectiver leur mentor d’hier.
D’autres comme Sékouba Konaté affichent aisément leur soutien au despote guinéen.
Et le Premier ministre Bah Oury, des politiciens opportunistes comme Bah Ousmane, Sékou Koureissi Condé, Lansana Kouyaté, les transhumants politiques comme Alhoussein Makanera Kaké, semblent s’accommoder au rythme du despote guinéen.
C’est pourquoi ils s’agitent pour faire campagne afin de lui permettre de confisquer le pouvoir et torpiller la transition politique enclenchée le 05 septembre 2021.
Un pays en proie à un sentiment de malaise profond
Ces hommes politiques tiennent aujourd’hui des propos et commettent les actes qui trahissent un défaut de politique stratégique et dommageable pour la Guinée, et pour les Guinéens en proie désormais à un sentiment de malaise profond, si ce n’est de honte.
Pendant ce temps, le putschiste et usirier negriers est serein. Car il a le soutien de son maître la France et de leur organisation néocolonialiste « La Francophonie».
Et c’est pourquoi la presse française si prompte à critiquer Alpha Condé dans un passé récent ou encore Assimi Goita est avare en matière d’information sur le pion de la françafrique Mamadi Doumbouya.
Rien d’étonnant !
C’est la Guinée qui gagne avec un développement à reculons.
Si avec le vieux Alpha Condé, ce n’était pas un jeu facile pour la France d’avoir une mainmise sur la Guinée. Ceci est désormais avec le putschiste françafricain aux ambitions démesurées qui désire emprunter les pas de Faure Eyadema du Togo, de Paul Kagame, d’Alassane Ouattara, un jeu facile pour la France.
Tenez vous bien. Mamady Doumbouya n’est pas Assimi Goita. La Guinée n’est pas le Mali non plus.
On se retrouve dans cette situation de cul de sac à cause entre autres de la prolifération de la transhumance politique sous l’ère d’Alpha Condé. Et cela a affaibli carrément l’opposition qui face à Mamady Doumbouya ne sait plus à quel saint se vouer.
Ils contrôlent le pays et se contrôlent
L’administration publique, la société civile guinéenne, les médias, les partis politiques, l’armée sont devenus le nid des transhumants imposteurs politiques, des concepteurs de la violence d’état, de l’ethnicité, des traîtres du président déchu Alpha Condé.
Ils ont souvent des visages doux et prétendent être quelque chose qu’ils ne sont pas.
Or au fond, de défauts d’esprit se couvrent de leur grâce et de beaux semblants cachent des âmes basses.
Ils contrôlent le pays et se contrôlent. La machine de l’intrigue, la manipulation en marche.
Voyez-vous Mamady Doumbouya a emprisonné ses hommes sûrs tels que le jeune militaire Alia Camara, assassiné le Général Sadiba Koulibaly, emprisonné Aliou Bah, enlevé Foniké Mengé Sylla, Billo Bah, Habib Marouane Camara. Et ces actes criminels ne sont pas fortuits.
Mieux lorsqu’on observe ses nominations à la loupe, on retiendra tout de suite le caractère népotiste, clanique, fantaisiste, clientéliste, ethniciste.
Voilà ce qui explique que ce pouvoir n’est composé presque que des protégés des partis politiques, des factions claniques, ethnicistes, des frustrés des partis politiques de l’opposition, des protégés des groupes mafieux.
La transhumance politique appréciée des petits gourmands
Malheureusement cette façon de faire de la politique en Guinée est très appréciée par les petits et les grands gourmands nomades politiques, et ça s’appelle de la transhumance politique ou encore le nomadisme politique.
Il faut éviter surtout de le confondre au prince de libre choix en démocratie.
Et l’actuel président pressé d’évoluer dans ces eaux troubles, ces marécages politiques guinéens fait tout pour avoir la maîtrise des données topographiques de ces bas-fonds pas comme les autres. Le caractère clientéliste, népotiste, clanique de certaines de ses nominations en font foi.
La transhumance politique est pourtant répréhensible et pose à la fois des problèmes d’ordre moral, éthique et juridique.
Elle révèle des limites et entrave sans relâche l’enracinement démocratique.
Cet instrument politique fragilise les équilibres et les contrepoids nécessaires au bon fonctionnement de la démocratie. Il cultive et entretient l’immoralisme.
Mais vu que l’exercice du pouvoir et les considérations économiques personnelles pour le contrôle des ressources de l’État, sont en effet chez nombre de ces personnes, l’un des principaux enjeux de l’engagement politique, la gestion de l’État ne sera qu’une affaire de transhumants politiques et d’imposteur.
En attendant le réveil!
Ces imposteurs auront pour le moment le dernier mot et la démocratie guinéenne défigurée.
Et moi « Je préfère un futur imprévisible à un futur imposteur ».