La guerre des mendiants politiques autour de la junte militaire guinéenne. (Aïssatou Chérif Baldé). 

Nous savons qu’avec la junte militaire françafricaine de Mamadi Doumbouya, la politique c’est du théâtre de la communication et surtout de la bassesse politique où on laisse les larbins politiques, les kakistocrates, les affamés de la République, les démagogues, les parasitocrates, les kleptocrates et les petits monstres des réseaux sociaux dicter les règles de jeux. 

Elle sélectionne surtout des politiciens qui mettent en avant leur propre situation de précarité ou celle de leur communauté pour obtenir des avantages politiques, des fonds, ou un soutien populaire. 

Mamadi Doumbouya donne des décrets aux politiques qui adoptent une posture de victime. C’est-à-dire ceux qui se présentent comme constamment attaqués ou opprimés pour susciter la sympathie et gagner des soutiens et plus particulièrement des décrets pour aussi appartenir à la nouvelle caste des jouisseurs. 

La junte militaire guinéenne pilotée par Mamadi Doumbouya consciente de son échec cuisant et de son incapacité à drainer la foule sans passer par l’achat de conscience crée aujourd’hui sciemment des mouvements ou des partis politiques qui cherchent des alliances ou des soutiens financiers de la junte en utilisant des arguments basés sur la compassion, la démagogie, le mensonge ou la solidarité. 

Ces mendiants politiques exagèrent leur situation ou celle de leurs électeurs pour obtenir de l’aide financière ou des concessions  afin de bénéficier d’une nomination à un poste ministériel. 

Et les plus en vue aujourd’hui en Guinée sont bien Alhoussein Makanera Kaké, Cheick Tidiane Traoré, Ousmane Gaoual Diallo, Cellou Baldé pour ne citer que ceux-ci. 

La guerre de communication de deux mendiants politiques 

Les deux premiers noms précités connus pour leur transhumance politique et caractère versatile se font actuellement une guerre de communication pour marquer des points auprès de leur chef Mamadi Doumbouya. 

C’est pourquoi d’ailleurs dans le communiqué de 

Alhoussein Makanera Kaké fondateur du mouvement de soutien dénommé, la Coordination Générale GMD25 on pouvait lire aujourd’hui 02 août 2025 ceci :« La Coordination Générale GMD25 informe ses partenaires du déménagement de ses BUREAUX pendant cette période de transition, laquelle coïncide avec la tournée du Coordinateur Général en région forestière et dans une partie de la Haute Guinée, prévue du 8 au 18 août. Cette mission a pour objectif la vulgarisation de la nouvelle Constitution ainsi que la validation des coordinations préfectorales et régionales.  

Nous serons heureux de vous retrouver dans nos nouveaux locaux à la fin de cette tournée, pour renforcer notre efficacité dans l’atteinte de nos objectifs communs ». 

Dans le deuxième communiqué de M Cheick Tidiane Traoré, fondateur de la la coordination de la Synergie P GMD25 paru ce samedi 02 août 2025, on pouvait lire ce qui suit:  « La Coordination de la Synergie P GMD25 tient à marquer sa désapprobation formelle quant au communiqué diffusé récemment, annonçant une tournée en région forestière et en Haute Guinée, du 8 au 18 août 2025.

Ce texte n’engage en rien la Coordination Nationale dans son ensemble et n’a fait l’objet d’aucune concertation ou validation officielle.

À ce titre, la Synergie GMD25 informe sed partenaires et sympathisants à faire preuve de vigilance et à ne tenir compte que des communications authentifiées et validées par les canaux habituels de la coordination.

Nous réaffirmons notre attachement à la rigueur, à la transparence et à l’ordre dans la conduite de nos activités.

Tout acte de communication publique doit impérativement refléter l’esprit collectif de la Synergie GMD25 et ne saurait en aucun cas être fondé sur des initiatives personnelles non concertées.

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre engagement continu à nos côtés». 

Et dans ce contexte, l’instabilité politique que traverse la Guinée, ne doit pas surprendre. 

Car l’État guinéen de 1958 à nos jours est dans les mains des pires personnes.

Et ce sont des personnes aux relents autoritaires extrêmes qui impliquent des éléments de totalitarisme. 

Cependant, leur pouvoir reste le reflet de l’incompétence, de la médiocrité, le management des pires

Mais on doit légitimement se poser la question sur comment ils ou elles ont pu gravir les échelons alors qu’il est évident qu’ils ne sont pas à la hauteur et ne l’ont peut être jamais été ? 

Nous sommes dans la kakistocratie 

Dans la kakistocratie, l’incompétence, la promotion des piètres serviteurs restent la règle. 

Pour commencer qui parle de kakistocratie, parle du pouvoir des pires, des médiocres des incompétents. C’est un pouvoir où la promotion de l’incompétence est la règle. 

Ce sont donc des dirigeants mauvais, népotistes, égoïstes, cyniques qui ont la chance d’évoluer dans une société qui valorise et récompense les gens en fonction de leur degré d’idiotie et leur manque d’intelligence. 

Ce genre de dirigeant aime s’entourer de piètres serviteurs, inconscients, irresponsables. 

C’est-à-dire de personnes qui souffrent de l’ignorance cruelle  qui n’ont reçue au cours de leur parcours, ni une formation adéquate ni encore moins une expérience professionnelle liée à l’exercice de hautes fonctions. 

Ce sont des gens qui ne sont pas à leur place et ils ignorent tout. Et ils ne sont là que pour s’enrichir sur le dos du peuple. 

Malheureusement le ciel guinéen n’a confié la gestion de l’État qu’à de tels dirigeants, qui ont choisi la kakistocratie comme mode de gouvernance. 

Et ceci met en relief le déficit de leadership auquel la Guinée est confrontée depuis plus de six décennies d’indépendances, manquant de responsables politiques intègres, capables de surpasser leur ego, afin de sortir le pays de cette situation de cul de sac sans fin. 

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