Oligui N’Guema et Mamadi Doumbouya deux bons élèves d’un ordre mondial dominant (Par Aissatou Cherif Baldé-Diallo). 

Le chef de l’État gabonais est arrivé ce lundi 10 novembre à Conakry. Brice Clotaire Oligui Nguema est invité par Mamadi Doumbouya pour prendre part, ce mardi 11 novembre, à l’inauguration officielle du projet de fer du Simandou, dont la Guinée ne dispose que 15 % des parts du plus grand gisement de fer au monde

Cette visite officielle du président gabonais venu au pouvoir aussi à travers un putsch orchestré par le système mafieux françafrique a beaucoup en commun avec le putschiste Mamadi Doumbouya. 

Il s’agit notamment de deux putschistes et bons élèves du système mafieux françafricains imposés à ces deux pays par le système criminel françafricain pour assurer la continuité et la survie d’un ordre mondial dominant. 

L’État gabonais, et surtout l’État guinéen ou du moins ce qui en reste, est désormais sous contrôle des usuriers négriers au service du système criminel dénommé la françafrique. 

Après le renversement  de la dynastie Bongo, Oligui N’guema a organisé en avril dernier sur fond de parjure une consultation populaire pour se faire plébisciter à la tête de l’État gabonais. 

Ce sont deux pions vendus à des degrés différents

On peut sans difficulté discerner chez eux un complexe de dépendance ou d’infériorité vis-à -vis du maître ou pour dire les choses plus crûment, une propension très claire à la flagornerie, avec l’attitude résolue de traîtrise. 

Ils sont tous les deux animés par les intérêts personnels, ce sont deux pions vendus à des degrés différents, et ce sont des stratèges sournois, des benêts manipulés par l’ordre mondial dominant. 

Avec ces deux nouvelles figures de la françafrique, l’esclavage mental semblent avoir pris le dessus en Guinée et depuis longtemps au Gabon et rendant le métier de journaliste, de magistrat plus déshonorable. 

Et ils se servent de ces métiers comme un paravent pour tromper, mentir, aux publics et confisquer le pouvoir en refusant de respecter la parole donnée. 

La Guinée n’est plus l’insoumise du néocolonialisme 

Alors qu’on se détrompe: La Guinée n’est plus l’insoumise du néocolonialisme. Elle est depuis le 05 septembre 2021 une partie intégrante du pré-carré françafrique, comme l’a toujours été le Gabon d’ailleurs

Personne n’ignore qu’en dehors des faux opposants, des fausses ONG, bref d’une fausse élite se trouvent des enjeux véritables de la présence du légionnaire français à la tête de la Guinée pour les puissances néocolonialistes. 

Alors l’organisation du braquage électoral prévu le 28 décembre 2025  en Guinée sans opposition est une indication claire que nous avons à faire à un régime despotique françafricain dont l’objectif est de nous imposer un autoritarisme accepté sur fond d’un nationalisme ethnique. 

Les élections, une simple consultation démocratique pour légitimer le coup d’État 

Nous avons à faire à des coups d’États militaires dans les anciennes colonies françaises, où deux putschistes refusent de respecter la parole donnée, c’est-à-dire celle qui consiste à rendre le pouvoir aux civils. 

Mamadi Doumbouya, Oligui N’Guema, ces deux braves gouverneurs de l’Occident ont opté de passer par cette consultation populaire dénommée le plébiscite pour légitimer leur coup d’État. 

Et cette forme de consultation populaire propre aux régimes autoritaires « transforment la consultation démocratique en un simple rituel électoral à l’aide d’une propagande qui parvient à imposer un seul choix au peuple en le laissant ignorant des véritables enjeux». 

M N’guema tout comme Doumbouya après avoir affirmé au lendemain de leur coups de force contre Ali Bongo et Alpha Condé vouloir organiser des élections libres et transparentes, avec pour objectif de rendre le pouvoir aux civils, ont fait le choix de confisquer le pouvoir et torpiller la transition politique. 

Ils seront donc plébiscités pour 7 bonnes années à la tête de l’État gabonais et guinéen. 

Soutenus par la mafia françafrique, il ne vont sans doute plus quitter le pouvoir aussi.  

Ainsi, les deux pions donneront du souffle à la françafrique très en mal dans les pays francophones d’Afriques sous tutelle de la France neocolonialiste. 

Car ils ont pour objectif de devenir des braves petits soldats d’un ordre mondial se vautrant dans la rapine, vivant de la spoliation des peuples, au nom des droits de l’homme, de la démocratie et du progrès humain restera aussi longtemps que les tenants de cet ordre mondial notamment les français le voudront. 

La démocratie, juste une idéologie dégradée pour eux 

Et pour les putschistes des anciennes colonies françaises d’Afrique, la démocratie est juste une idéologie dégradée. 

Ils confisquent le pouvoir, torpillent le processus de démocratisation dans leur pays, c’est parce que pour eux, la démocratie est une idéologie dégradée, instrumentalisée, devant permettre la conservation des positions dominantes acquises, dans un contexte nouveau, marqué par la dénaturation des pressions internationales en faveur de l’ouverture démocratique. 

Revêtu sur commande à l’intention du reste du monde, le nouvel habit d’apparat du « démocrate » suffit bien souvent à s’attirer la sympathie des soutiens intérieurs et surtout extérieurs, ainsi que les faveurs des puissances de l’argent (institutions de Bretton Woods et autres divers clubs), des puissances impérialistes (la France) les institutions onusiennes ou encore la Cour pénale internationale.

En somme, les véritables obstacles à la transition démocratique dans les anciennes colonies françaises, c’est d’abord son élite. Elle est soutenue par des groupes d’intérêt en Occident, amis ou représentants de ceux-ci parmi les pouvoirs africains et n’entendent pas voir le peuple africain exercer pleinement sa souveraineté. 

Ainsi, les anciennes colonies françaises d’Afrique auront du mal à instaurer un système démocratique consolidé et irréversible dans leur pays. 

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