Guinée: Quand la campagne référendaire unilatérale paralyse la fonction publique.

On savait que depuis que le pouvoir militaire françafricain guinéen a décidé de lancer une campagne référendaire pour le vote d’une constitution taillée sur mesure afin de faciliter la confiscation du pouvoir par Mamadi Doumbouya et le maintien de la terreur que le pays était au ralenti. 

Car les agents de l’État profitent actuellement de cette campagne référendaire pour envahir l’intérieur du pays et aussi être présent à l’étranger notamment en France, en Allemagne, au Canada, aux États-Unis sur fond de dilapidation des caisses publiques et cela en dépit de la crise de liquidités persistante dans le pays. 

Le communiqué du gouvernement de transition guinéen paru ce jeudi 11 septembre  à travers lequel, il tente de rappeler aux agents de l’État qu’en dépit de la campagne référendaire le service public devrait fonctionner le démontre. 

Car les agents de l’État devraient en temps réel faire preuve de réserve et neutralité dans de pareilles situations. Les agents publics ne doivent pas  prendre part, dans le cadre de leurs fonctions, à des évènements de nature électorale, afin de ne pas donner l’impression que l’Administration soutient un candidat. 

C’est une manière pour l’administration publique de préserver la nécessaire neutralité politique de l’autorité administrative en période électorale et l’impartialité des agents de l’Etat. 

Mais nous sommes en Guinée, ce pays où tout est permis même ce qui est interdit. 

Les agents de l’État puisent dans les caisses pour organiser sur toute l’étendue du territoire national des campagnes électorales afin de prouver au chef de la junte militaire, le monarque sans couronne qu’ils ont la capacité de mobiliser les pauvres populations et qu’ils méritent donc leur poste. 

Une normalité, car c’est une forme de gouvernement dans laquelle les pires personnes sont au pouvoir.

C’est-à-dire que c’est l’oligarchie, les médiocres où seulement quelques privilégiés de l’État qui ont le droit de prendre les rênes du pays. 

C’est pourquoi ils ont des relents autoritaires extrêmes qui impliquent des éléments de totalitarisme. 

Cependant, leur pouvoir reste le reflet de l’incompétence, de la médiocrité, le management des pires. 

Ce sont donc des dirigeants mauvais, népotistes, égoïstes, cyniques qui ont la chance d’évoluer dans une société qui valorise et récompense les gens en fonction de leur degré d’idiotie et leur manque d’intelligence. 

Ce genre de dirigeant aime s’entourer de piètres serviteurs, inconscients, irresponsables. 

C’est-à-dire de personnes qui souffrent de l’ignorance cruelle  qui n’ont reçue au cours de leur parcours, ni une formation adéquate ni encore moins une expérience professionnelle liée à l’exercice de hautes fonctions. 

Ce sont des gens qui ne sont pas à leur place et ils ignorent tout. Et ils ne sont là que pour s’enrichir sur le dos du peuple. 

Malheureusement le ciel guinéen n’a confié la gestion de l’État qu’à de tels dirigeants, qui ont choisi la kakistocratie comme mode de gouvernance. 

Dans ce contexte, l’instabilité politique, la crise économique que traversent la Guinée, ne doit pas surprendre. 

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