L’actuel président de la République de Côte d’Ivoire a déclaré ce mardi 29 juillet qu’il sera candidat aux élections présidentielles prochaines.
Il motive sa candidature par les « défis sécuritaires, économiques et monétaires sans précédent, dont la gestion exige de l’expérience. » qu’il compte relever
« Oui, je suis candidat parce que la Constitution de notre pays m’autorise à faire un autre mandat et ma santé le permet », a-t-il ajouté.
Une annonce sans surprise
Une annonce sans surprise, puisque Alhassane Ouattara est l’un des plus grands dictateurs de la sous-région ouest africaine. Il est non seulement un putschiste constitutionnaliste et françafricain. Mais c’est un pion du néocolonialisme français opposé à l’Afrique des libertés.
C’est surtout un fervent défenseur du néolibéralisme sauvage.
Et plus de 10 ans après l’installation par la force française Licorne à la tête de l’État ivoirien d’Alhassane Ouattara qui est devenu le brave petit soldat d’un ordre mondial se vautrant dans la rapine et le crime de masse, vivant de la spoliation des peuples, au nom des droits de l’homme, de la démocratie et du progrès humain, sur fond de néocolonialisme, la démocratie ivoirienne reste défaillante. Les choses n’ont donc pas changé
Au contraire, elles se sont empirées. Car Alhassane Ouattara le préfet-sident ivoirien, les mains tachées du sang de ses compatriotes, est encore candidat sur fond d’exclusion de des leaders politiques qui pèsent et de l’enterrement de l’alternance démocratique pacifique.

Alhassane Ouattara, brave soldat d’un ordre mondial se joue de la démocratie
Ouattara est devenu le brave petit soldat d’un ordre mondial qui se joue de la démocratie pour valoriser cette stratégie d’une alternance démocratique construite autour des manipulations constitutionnelles afin de créer un modèle qui se veut démocratique aux yeux de la communauté internationale, alors qu’il reste fondamentalement familialiste, clanique et tribal-ethnique. Donc une alternance articulée autour d’un modèle héréditaire et comme c’est le cas d’ailleurs dans tous les pays francophones d’Afrique.
Pour Alhassane Ouattara et ses maîtres occidentaux, les choses ne doivent pas changer pour les pays africains et tout comme pour le reste du monde.
Au contraire, elles se sont empirées. Car Alhassane Ouattara le préfet-sident ivoirien, les mains tachées du sang de ses compatriotes, est à l’image de cette élite des pays francophones d’Afriques qui à travers son ambivalence, sa destructivité dévorante comme s’il n’était autre qu’un affect, ne fera jamais de l’alternance démocratique pacifique, de la limitation des mandats cette disposition qui aurait pourtant le mérite de garantir l’alternance, y compris à l’intérieur des partis politiques qu’ils pilotent, des partis politiques évitant ainsi l’usure du pouvoir et le maintien par des artifices divers des régimes corrompus ou incompétents, son champ de bataille.
Sa mission c’est d’empêcher l’indépendance des peuples africains
Alhassane Ouattara a fait toute sa carrière au service des institutions financières (FMI, Banque Mondiale) qui participent au pillage systématique de l’Afrique. C’est lui qui a été chargé d’imposer la dévaluation du CFA aux présidents africains qui n’en voulaient pas.
Et c’est lui qui a empêché la fin de la monnaie coloniale FCFA en Afrique de l’ouest.
C’est le plus grand soutien et allié de l’Occident contre l’Afrique des libertés.
Les temps ont changé
Et même Ouattara ne peut pas empêcher ce vent de changement de souffler sur le continent Africain.
« Il a fait jour la nuit au Mali, au Burkina-Faso et bientôt, il fera jour en Guinée, en Côte d’Ivoire, au Togo et partout dans le pré carré françafrique»
Car pour la nouvelle génération des africains artisans de l’Afrique des libertés, il n’existe pas de préalables qui conduisent l’africain à croire au messianisme de la France sur le destin de l’Afrique.
Aucune fatalité ne pèse sur nous et nous avons puissance sur notre propre destin.
Donc qu’il pleuve sur Ouagadougou, sur Bamako, sur Conakry!
Qu’il neige sur Paris, Dakar et Abidjan !
On va se libérer de l’emprise spectrale du maître. Il n’est pas un modèle pour nous.
Le modèle de pouvoir du genre le satrapique gouverneur, imposé par la mafia françafrique et mal élu par ce peuple sur lequel il a pourtant droit de vie et de mort, on en veut plus.